Dans son édition du 19 octobre dernier, le Canard Enchaîné remonte la trace des « pots-de vin » dont parle Charles Ceccaldi-Raynaud. Et cette fois, on ne parle plus de quelques centaines de milliers d’euros. La somme concernée s’élève à plus de 4 millions d’euros !
Pour Joëlle Ceccaldi-Raynaud, l’origine de ces fonds est très claire : « l’héritage d’une grand-mère ». On le sait, chez les Ceccaldi, tout est une histoire de famille. Admettons que ces millions viennent effectivement d’un héritage. Plusieurs questions se posent alors.
Pourquoi l’argent est-il placé sur un compte au Luxembourg ? Pourquoi ce compte est-il ouvert au nom d’une société domiciliée dans les Îles Vierges Britanniques (cette fois on est en plein dans la liste grise des paradis fiscaux) ?
Pourquoi, entre 2000 et 2001, près de 800 000 euros sont versés, soit en liquide par des inconnus, soit par virement émanant d’autres entreprises domiciliées dans les îles Vierges britanniques ?
Pourquoi, en 2004, les fonds sont transférés sur un autre compte, même banque, autre entreprise (toujours issue des Îles Vierges Britanniques, mais cette fois au nom des enfants) ?
Pourquoi ces millions ont-ils disparu et le compte a-t-il été fermé en 2009, juste après les dénonciations de Charles ?